L’Irak d’avant semblait une légende, un lieu obscur et mystérieux, un espace riche en vestiges d’histoires. / La patrie nous semblait une énigme antique, un paysage né de l'argile, faite de pisé et de ruisseaux de coupoles dorées. L'Irak d’avant les guerres, était un lieu en plein vol. Il paraissait un lieu de miracles. Jabbar Yassin Hussin
L’Irak d’aujourd’hui est le Vietnam du XXIe siècle. Jadis, Kim Phuc, cette petite fille de neuf ans, qui le 8 juin 1972 courait nue et enflammée —bombardée au napalm—, est une allégorie de cette horreur. Le photographe Nick Ut a perpétué son image dans ce village de Trang Ban, et l'a aussitôt portée à l'hôpital. Zahra, de Bagdad, avait un an de plus que Kim et aucune photo pour l'immortalité. Elle a subi un attentat avec des bombes et son corps s’est lui aussi enflammé. Kim, 1972, Vietnam; Zahra, 2007, Irak.
Kim et Zahra sont un sillon, une trace, un écho, une mémoire de l’outrage; c'est un témoignage du hurlement soutenu de la guerre au cœur d’un monde qui, pourtant et par grâce, défend avec ses rêves le droit de rêver.
« Nous pouvons apporter la paix à l'Irak » [sic], a dit George W. Bush et sa paix a fait éclater près d'un million de martyrs. Sa gourmandise de Pouvoir ne visait pas à assassiner les ombres mais l'aurore : l'Irak a été l'aube, le premier bruissement de la civilisation. Là est née la première démocratie, la harpe royale et la flûte de canne du peuple ; le calendrier, l'écriture et beaucoup plus. Et ce berceau de la culture ajoute aux près d’un million de morts, des millions de mutilés, d'orphelins, ou de prisonniers. C'est la conséquence de l'occupation appelée guerre, par les États-Unis.
De l'Irak, sont les premiers poèmes épiques, comme « Gilgamesh » ou « La Création ». Là et dans la péninsule de l'Arabie, on fêtait la naissance des poètes, ainsi qu’on célèbre le sourire de Dieu ; ses hommes et femmes sentent le musc, et leurs yeux ont le regard profond couleur datte, tel le fruit de l’arbre national.
Bien que l'attaque contre l'Irak soit planifiée et signée depuis le neuvième mois de l’an 2000, elle fut projetée le jour suivant le 11 septembre 2001 sur la décision du gouvernement du Nord. Il l’a accusé de détenir des armes de destruction massive ; l’assaut a eu lieu en 2003, et bien qu’il soit démontré que ces armes n’existaient pas, rien n’importe à l’envahisseur. De la même manière avant la capture de Saddam Hussein, le secrétaire nord-américain de la Défense, Donald Rumsfeld proféra une déraison similaire : « Nous ne l’avons pas trouvé [S.H], mais personne n’oserait prétendre qu’il n’a jamais existé ». Ça alors, l’argument et l’humour ! Peut-être argumenter dans l’humour, là ! L’humour qui repose dans l’éthique de ce Donald qui n’est certes pas celui de Walt Disney… Quelle douleur ! « Les gens libres sont libres de commettre des méfaits ?, a-t-il argué ». Oui, les gens peuvent perpétrer n'importe quelle traîtrise ... si les gens sont le Pouvoir.
La géographie de l'Irak —traversée du nord au sud par les rivières Tigre et Euphrate— répond à la signification de son nom, dont la traduction castillane signifie littéralement « bord de l'eau ». Ses vallées, steppes, montagnes et déserts devraient abriter les milliers de poètes que son ciel engendra et dont le verbe illumine le monde. Cependant, la majorité a dû s’exiler : le mot poétique peut être un impardonnable méfait.
L’Irak —aux réserves les plus importantes de pétrole du monde, après l'Arabie Saoudite— était un mets pour l’affamé Bush. C'est, de plus, un endroit stratégique pour contrôler le Moyen-Orient, l'Iran et l'Afghanistan; et pour limiter tout accès possible de la Russie en Asie centrale. Un peuple stoïcien, douloureux, toujours agressé, cultivé. Les bombes du Régime jouaient un requiem dans cette même terre millénaire de même que résonnaient, les premières notes d’instruments musicaux millénaires de l'humanité. Et partout, retentissait le Maqâm de Bagdad ; ce concert de cithares, violons, tambourins et poésie, d’une magie impensable à l’Occident et dont la délectation ne sera jamais ressentie comme telle par l’envahisseur.
Kim et Zahra sont un sillon, une trace, un écho, une mémoire de l’outrage; c'est un témoignage du hurlement soutenu de la guerre au cœur d’un monde qui, pourtant et par grâce, défend avec ses rêves le droit de rêver.
« Nous pouvons apporter la paix à l'Irak » [sic], a dit George W. Bush et sa paix a fait éclater près d'un million de martyrs. Sa gourmandise de Pouvoir ne visait pas à assassiner les ombres mais l'aurore : l'Irak a été l'aube, le premier bruissement de la civilisation. Là est née la première démocratie, la harpe royale et la flûte de canne du peuple ; le calendrier, l'écriture et beaucoup plus. Et ce berceau de la culture ajoute aux près d’un million de morts, des millions de mutilés, d'orphelins, ou de prisonniers. C'est la conséquence de l'occupation appelée guerre, par les États-Unis.
De l'Irak, sont les premiers poèmes épiques, comme « Gilgamesh » ou « La Création ». Là et dans la péninsule de l'Arabie, on fêtait la naissance des poètes, ainsi qu’on célèbre le sourire de Dieu ; ses hommes et femmes sentent le musc, et leurs yeux ont le regard profond couleur datte, tel le fruit de l’arbre national.
Bien que l'attaque contre l'Irak soit planifiée et signée depuis le neuvième mois de l’an 2000, elle fut projetée le jour suivant le 11 septembre 2001 sur la décision du gouvernement du Nord. Il l’a accusé de détenir des armes de destruction massive ; l’assaut a eu lieu en 2003, et bien qu’il soit démontré que ces armes n’existaient pas, rien n’importe à l’envahisseur. De la même manière avant la capture de Saddam Hussein, le secrétaire nord-américain de la Défense, Donald Rumsfeld proféra une déraison similaire : « Nous ne l’avons pas trouvé [S.H], mais personne n’oserait prétendre qu’il n’a jamais existé ». Ça alors, l’argument et l’humour ! Peut-être argumenter dans l’humour, là ! L’humour qui repose dans l’éthique de ce Donald qui n’est certes pas celui de Walt Disney… Quelle douleur ! « Les gens libres sont libres de commettre des méfaits ?, a-t-il argué ». Oui, les gens peuvent perpétrer n'importe quelle traîtrise ... si les gens sont le Pouvoir.
La géographie de l'Irak —traversée du nord au sud par les rivières Tigre et Euphrate— répond à la signification de son nom, dont la traduction castillane signifie littéralement « bord de l'eau ». Ses vallées, steppes, montagnes et déserts devraient abriter les milliers de poètes que son ciel engendra et dont le verbe illumine le monde. Cependant, la majorité a dû s’exiler : le mot poétique peut être un impardonnable méfait.
L’Irak —aux réserves les plus importantes de pétrole du monde, après l'Arabie Saoudite— était un mets pour l’affamé Bush. C'est, de plus, un endroit stratégique pour contrôler le Moyen-Orient, l'Iran et l'Afghanistan; et pour limiter tout accès possible de la Russie en Asie centrale. Un peuple stoïcien, douloureux, toujours agressé, cultivé. Les bombes du Régime jouaient un requiem dans cette même terre millénaire de même que résonnaient, les premières notes d’instruments musicaux millénaires de l'humanité. Et partout, retentissait le Maqâm de Bagdad ; ce concert de cithares, violons, tambourins et poésie, d’une magie impensable à l’Occident et dont la délectation ne sera jamais ressentie comme telle par l’envahisseur.
Irak, antes, parecía una leyenda, un lugar oscuro y misterioso, un espacio rico en vestigios de relatos. / La patria nos parecía un enigma antiguo, un paisaje nacido de la arcilla, hecho de adobes y arroyos de cúpulas doradas. Irak antes de las guerras, era un lugar en pleno vuelo. Parecía un lugar de los milagros. Jabbar Yassin Hussin
Irak es hoy el Vietnam del siglo XXI. Kim Phuc, aquella niña de nueve años que el 8 de junio del ’72 corría desnuda y en llamas —bombardeada con napalm—, es una alegoría de aquel horror. El fotógrafo Nick Ut perpetuó su imagen en el poblado de Trang Ban, y luego la llevó al hospital. Zahra, de Bagdad, tenía un año más que Kim y ninguna foto para la inmortalidad. Sufrió un atentado con bombas y su cuerpo se incendió. Kim, 1972, Vietnam; Zahra, 2007, Irak.
Kim y Zahra son un surco, una huella, un eco, una memoria de la vejación; son un testimonio entre millones de que el aullido de la guerra persiste en un mundo que, sin embargo y por gracia, defiende con sus sueños el derecho de soñar.
«Podemos llevar la paz a Irak» [sic], dijo George W. Bush y la paz hizo estallar cerca de un millón de mártires. Su gula de Poder no apuntaba a asesinar las sombras sino el amanecer: Irak fue el alba, el primer susurro de la civilización. Allí nacieron la primera democracia, el arpa Real y la flauta de caña del pueblo; el calendario, la escritura y mucho más. Y esa cuna de la cultura suma hoy a sus cerca de un millón de muertos, millones de mutilados, huérfanos, o prisioneros. Es la consecuencia de la ocupación llamada guerra, por parte de los USA.
De Irak son los primeros poemas épicos, como «Gilgamesh» o «La creación». Allí y en la península de Arabia se festejaba el nacimiento de los poetas, como se celebra la sonrisa de Dios; sus hombres y mujeres huelen a almizcle y sus ojos miran hondo y color dátil, como el fruto del árbol nacional.
Aunque el ataque a Irak estaba planeado y firmado desde el noveno mes del 2000, fue al día siguiente del 11 de septiembre del ‘01 que el gobierno del Norte lo decidió. Lo acusó de tener armas de destrucción masiva y lo embistió en 2003; y aunque está demostrado que esas armas no existían, nada le importa al invasor. Del mismo modo, antes del apresamiento de Saddam Hussein, el secretario de Defensa norteamericano profirió un disparate similar: «Nosotros no lo hemos encontrado [a S.H.], pero nadie se atrevería a decir que él nunca existió», dijo Donald Rumsfeld. ¡Vaya argumento y vaya humor! Humor que se fundamenta en la ética de este Donald que no es el de Walt Disney... ¡qué dolor!: «La gente libre es libre de cometer fechorías», arguyó. Sí, la gente puede perpetrar cualquier alevosía... si la gente es el Poder.
La geografía de Irak —atravesada de norte a sur por los ríos Tigris y Éufrates— responde al significado de su nombre, cuya traducción al castellano significa literalmente «borde del agua». Sus valles, estepas, montañas y desiertos deberían cobijar a los miles de poetas que su cielo engendró y cuyo verbo alumbra el mundo. Sin embargo, la mayoría debió exiliarse: la palabra poética puede ser una fechoría imperdonable.
Irak —con las reservas de petróleo más importantes del mundo, después de Arabia Saudita— resultaba un manjar para el hambriento Bush. Es, además, un sitio estratégico para controlar el Medio Oriente, Irán y Afganistán; y para limitar cualquier posible acceso de Rusia en Asia Central. Pueblo estoico, doliente, siempre agredido, cultivado. Las bombas del Régimen tañen un réquiem en la misma tierra milenaria y al mismo tiempo que resuenan las primeras notas de los instrumentos musicales milenarios de la humanidad. Y también por doquier se escucha el Maqâm de Bagdad; ese concierto de cítaras, violines, tamboriles y poesía, de una magia impensable en Occidente y cuyo deleite nunca será tal para el invasor.
Kim y Zahra son un surco, una huella, un eco, una memoria de la vejación; son un testimonio entre millones de que el aullido de la guerra persiste en un mundo que, sin embargo y por gracia, defiende con sus sueños el derecho de soñar.
«Podemos llevar la paz a Irak» [sic], dijo George W. Bush y la paz hizo estallar cerca de un millón de mártires. Su gula de Poder no apuntaba a asesinar las sombras sino el amanecer: Irak fue el alba, el primer susurro de la civilización. Allí nacieron la primera democracia, el arpa Real y la flauta de caña del pueblo; el calendario, la escritura y mucho más. Y esa cuna de la cultura suma hoy a sus cerca de un millón de muertos, millones de mutilados, huérfanos, o prisioneros. Es la consecuencia de la ocupación llamada guerra, por parte de los USA.
De Irak son los primeros poemas épicos, como «Gilgamesh» o «La creación». Allí y en la península de Arabia se festejaba el nacimiento de los poetas, como se celebra la sonrisa de Dios; sus hombres y mujeres huelen a almizcle y sus ojos miran hondo y color dátil, como el fruto del árbol nacional.
Aunque el ataque a Irak estaba planeado y firmado desde el noveno mes del 2000, fue al día siguiente del 11 de septiembre del ‘01 que el gobierno del Norte lo decidió. Lo acusó de tener armas de destrucción masiva y lo embistió en 2003; y aunque está demostrado que esas armas no existían, nada le importa al invasor. Del mismo modo, antes del apresamiento de Saddam Hussein, el secretario de Defensa norteamericano profirió un disparate similar: «Nosotros no lo hemos encontrado [a S.H.], pero nadie se atrevería a decir que él nunca existió», dijo Donald Rumsfeld. ¡Vaya argumento y vaya humor! Humor que se fundamenta en la ética de este Donald que no es el de Walt Disney... ¡qué dolor!: «La gente libre es libre de cometer fechorías», arguyó. Sí, la gente puede perpetrar cualquier alevosía... si la gente es el Poder.
La geografía de Irak —atravesada de norte a sur por los ríos Tigris y Éufrates— responde al significado de su nombre, cuya traducción al castellano significa literalmente «borde del agua». Sus valles, estepas, montañas y desiertos deberían cobijar a los miles de poetas que su cielo engendró y cuyo verbo alumbra el mundo. Sin embargo, la mayoría debió exiliarse: la palabra poética puede ser una fechoría imperdonable.
Irak —con las reservas de petróleo más importantes del mundo, después de Arabia Saudita— resultaba un manjar para el hambriento Bush. Es, además, un sitio estratégico para controlar el Medio Oriente, Irán y Afganistán; y para limitar cualquier posible acceso de Rusia en Asia Central. Pueblo estoico, doliente, siempre agredido, cultivado. Las bombas del Régimen tañen un réquiem en la misma tierra milenaria y al mismo tiempo que resuenan las primeras notas de los instrumentos musicales milenarios de la humanidad. Y también por doquier se escucha el Maqâm de Bagdad; ese concierto de cítaras, violines, tamboriles y poesía, de una magia impensable en Occidente y cuyo deleite nunca será tal para el invasor.
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